Aperçu des sections

  • Informations sur le cours

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    • Ouvert le : samedi 9 janvier 2021, 00:00
      À rendre : samedi 16 octobre 2021, 00:00
  • Chapitre 1 Le mémoire de master et Ethique du chercheur

    • Le mémoire de master représente généralement une pièce maîtresse dans le parcours de l’étudiant. C'est un document académique dans lequel on présente une recherche originale sur un sujet spécifique lié à un domaine d'étude particulier. Ce travail démontre la capacité de l’étudiant à analyser de manière critique la littérature existante, à formuler une problématique pertinente, à concevoir une méthodologie de recherche appropriée, à collecter et à analyser des données, le cas échéant, et à présenter des résultats de recherche de manière claire et cohérente.

      Le mémoire de master est souvent utilisé comme moyen de validation du diplôme de master. Il peut être réalisé dans divers formats, selon les exigences spécifiques du programme universitaire, mais il inclut généralement une introduction, une revue de la littérature, une méthodologie de recherche, une analyse des résultats et une conclusion. C'est une occasion pour les étudiants de démontrer leur expertise dans leur domaine d'étude et leur capacité à contribuer de manière significative à la connaissance académique.

      Un mémoire de recherche est un document académique qui présente une investigation systématique et approfondie sur un sujet spécifique. Voici une description générale de ses composants et caractéristiques :

      1-1 L’introduction : Cette section énonce le sujet de recherche, son importance et les objectifs du mémoire. Elle comprend également une revue succincte de la littérature pertinente et une énonciation claire de la problématique de recherche.

      1-2 L’état de l’art : C'est une analyse critique des travaux antérieurs sur le sujet. Elle situe la recherche actuelle dans le contexte plus large du domaine d'étude, identifie les lacunes de recherche et justifie la pertinence de l'étude.

      1-3 Le cadre méthodologique : Cette partie décrit en détail la méthode utilisée pour mener la recherche. Cela inclut la sélection des participants ou des échantillons, les procédures de collecte et d'analyse des données, ainsi que toute validation ou fiabilité des méthodes utilisées.

      1-4 L’analyse des résultats : Les données recueillies sont analysées et interprétées en fonction des objectifs de recherche. Les résultats sont présentés de manière claire et accompagnés d'une discussion sur leur signification et leur relation avec la littérature existante.

      1-5 Le bilan : Cette section discute des implications des résultats, des limites de l'étude et des suggestions pour de futures recherches. Elle met en évidence les contributions originales de la recherche et offre une réflexion critique sur ses implications théoriques et pratiques.

      1-6 La conclusion : Elle résume les principales conclusions de la recherche et souligne son importance. Elle peut également inclure des recommandations pour les praticiens ou les chercheurs intéressés par le sujet.

      1-7 La bibliographie : Une liste complète de toutes les sources citées dans le mémoire, suivant un format bibliographique spécifique (comme APA, MLA, etc.).

    • À terminer : jeudi 27 octobre 2022, 20:20
    • 3-1 La déontologie

      C’est l'ensemble des règles ou des devoirs régissant la conduite à tenir pour les membres d'une profession ou pour les individus chargés d'une fonction dans la société. Qu'elle soit imposée ou non par la loi, elle constitue la morale d'une profession. C'est le cas par exemple pour les professions médicales (serment d'Hippocrate), les journalistes (Charte de Munich), les avocats (DictionnaireToupie En ligne).

      3-2 L'éthique

      Du grec ethikos, moral, de ethos, moeurs), est la science de la morale et des moeurs. C'est une discipline philosophique qui réfléchit sur les finalités, sur les valeurs de l'existence, sur les conditions d'une vie heureuse, sur la notion de "bien" ou sur des questions de moeurs ou de morale. L'éthique peut également être définie comme une réflexion sur les comportements à adopter pour rendre le monde humainement habitable. En cela, l'éthique est une recherche d'idéal de société et de conduite de l'existence.Etymologiquement le mot "éthique" est un synonyme d'origine grecque de "morale". Il a cependant, de nos jours, une connotation moins péjorative que "morale" car plus théorique ou philosophique. Tandis que la morale est un ensemble de règles ou de lois ayant un caractère universel, irréductible, voire éternel, l'éthique s'attache aux valeurs et se détermine de manière relative dans le temps et dans l'espace, en fonction de la communauté humaine à laquelle elle s'intéresse.

      3-3- La loi

      Le mot loi est un terme générique pour désigner une règle, une norme, une prescription ou une obligation, générale et permanente, qui émane d'une autorité souveraine (le pouvoir législatif) et qui s'impose à tous les individus d'une société. Son non-respect est sanctionné par la force publique. Par extension, la loi est l'ensemble des lois. Elle est la principale source du droit.

      Exemples : délai de réalisation de la thèse/ l’encadrant ( suivi avancement) , s’inscrire et se réinscrire / formation obligatoire Publication et participation aux colloque).

      Une autre définition

      Une loi peut être définie comme un assemblage de signes déclaratifs d’une volonté conçue ou adoptée par le souverain dans un État, concernant la conduite à observer dans tel cas par telle personne ou classe de personnes qui sont (ou sont supposées être) assujetties à son pouvoir dans le cas en question ; une telle volition repose sur l’espérance que certains événements se produiront à la suite de cette déclaration, ainsi que sur le désir que la perspective de ces événements agisse comme motif sur ceux dont il s’agit d’influencer la conduite.( Bozzo-Rey ,2007)

      3-4- La morale

      Il s’agit d’ un ensemble de principes de jugement, de règles de conduite relatives au bien et au mal, de devoirs, de valeurs, parfois érigés en doctrine, qu'une société se donne et qui s'imposent autant à la conscience individuelle qu'à la conscience collective. Ces principes varient selon la culture, les croyances, les conditions de vie et les besoins de la société. Ils ont souvent pour origine ce qui est positif pour la survie de l'ethnie, du peuple, de la société. Si de tels principes sont en outre positifs pour l'ensemble des ethnies, des peuples ou des sociétés de la Terre, on peut les considérer comme faisant partie de la morale universelle.

      3-5 La norme

      La norme est une règle, une loi auxquelles on doit se conformer. La norme est l'ensemble des règles de conduite qu'il convient de suivre au sein d'un groupe social. Une norme désigne aussi l'état de ce qui est dans la majorité des cas, de ce qui est répandu, conforme à la moyenne.

      3-6-Une valeur

      C’est ce que représente quelqu'un ou quelque chose, quantitativement, financièrement, qualitativement ou symboliquement

    • Pour un étudiant en master, maintenir l'intégrité scientifique signifie :

      - Travailler De manière honnête : Cela implique de présenter ses propres idées et travaux de manière honnête, en évitant le plagiat et en reconnaissant clairement les sources utilisées.

      - Travailler dans la transparence : Les étudiants doivent fournir des informations complètes sur leur méthodologie, leurs données et leurs résultats, permettant ainsi à d'autres chercheurs de reproduire leurs travaux si nécessaire.

      - Respecter les normes éthiques : Cela inclut le respect des droits des participants à la recherche (le cas échéant), ainsi que le respect des règles et des principes éthiques applicables à leur domaine d'étude.

      - Être rigoureux : Les étudiants doivent faire preuve de rigueur dans leur travail, en vérifiant attentivement leurs données, en utilisant des méthodes appropriées et en interprétant correctement leurs résultats.

      - Emettre des résultats crédibles : Il est essentiel que les étudiants présentent des résultats précis et fiables, soutenus par des preuves solides.

    • Il faut toujours considérer le mémoire de recherche d’un point de vue éthique :

      • Se poser des questions sur les responsabilités dans le cadre de la recherche,

      • Définir la façon de conduire la recherche et de la rendre publique, l’impact de cette recherche sur la société.

      • Des questions à se poser :

      - Mon sujet de recherche est-il « mon » sujet, ou bien celui de la direction de recherche ?

      - Suis-je financé, indépendant, libre dans ma recherche ?

      - Quelle est ma place, en tant qu’étudiant chercheur, au sein de relations d’autorité et de pouvoir dans mon organisme ?

      - Comment mon éthique personnelle cohabite-t-elle avec l’éthique du chercheur (par (exemple : position politique ou religieuse en conflit avec la conduite des expérimentations, ou les conséquences de la recherche sur la société) ?

      - Comment concilier les exigences expérimentales avec le respect des sujets ?

      - Comment prendre le temps du tâtonnement, du recul, de l’analyse critique, dans le temps limité de la thèse ?

      - Conduite lors de la réalisation du mémoire :

      • -Prendre conscience que le contexte scientifique, la démarche de raisonnement, la manière de travailler, peuvent introduire des biais dans la recherche et influencer les résultats.

      • Quelle sont les hypothèses, les simplifications, qui sous-tendent ma démarche ?

      • Sous ces hypothèses plus ou moins implicites et ces simplifications (dans les modèles, les simulations, les échantillons considérés), quelles sont les limites de mon travail ?

      • Ma démarche s’inscrit dans un contexte, un paradigme, un courant de pensée bien établi (celui de mes directeurs de recherche, de mes partenaires, de mon employeur, de la communauté scientifique) : en quoi cet environnement oriente-t-il la façon de considérer les problèmes, les interprétations, et induit-il potentiellement une « cécité » vis-à-vis d’autres

      cadres possibles ? Comment, en tant que masterant, proposer et défendre d’autres manières de voir ? • Qui contribue à mon travail de recherche, à sa rédaction ?

    • Ouvert le : mardi 12 janvier 2021, 00:00
      À rendre : lundi 18 janvier 2021, 00:00


      Contexte : Vous êtes étudiant dans une université et vous devez réfléchir aux comportements et règles qui régissent la vie académique.

      1. Norme : Identifiez une norme relative à la participation en classe. Quelle serait la règle implicite sur la participation des étudiants lors des cours magistraux ou des travaux dirigés ?

      2. Valeur : Quelles valeurs sont associées à cette norme ? Pourquoi est-il important pour les étudiants de participer activement en classe ?

      3. Loi : Quelle loi ou règle officielle pourrait être mise en place pour encadrer cette participation ? Par exemple, quelles seraient les conséquences si un étudiant ne participe jamais ?


    • .......

    • Ouvert le : mardi 8 octobre 2024, 00:00
      À rendre : mardi 15 octobre 2024, 00:00

      Devoir                                        

       

      Vous êtes en deuxième année de Master, il vous reste quelques semaines pour entamer votre travail de recherche. Expliquez brièvement votre avant-projet en précisant les étapes à suivre et les règles déontologiques que vous devez respecter :

      -         Par rapport à votre sujet de recherche

      -         Par rapport à votre problématique (originalité et pertinence)

      -         Par rapport à vos ressources

      -         Par rapport à votre relation avec votre directeur de recherche

       

      Bon courage


  • CHAPITRE 02: Plagiat et ChatGPT

    Introduction:

    Tout universitaire est appelé à rédiger un travail de recherche selon les normes académiques. De ce fait, il est indispensable de veiller à la rigueur de toute publication. Selon Daife :

    L’intégrité scientifique est définie comme l'ensemble des règles et valeurs qui doivent régir l'activité de recherche pour en garantir le caractère honnête et scientifiquement rigoureux. Condition nécessaire au maintien de la confiance accordée par les citoyens aux scientifiques, elle doit être une préoccupation permanente de toute discipline scientifique et de toute institution de recherche. (Daife,2019 :56)

    • 1-    La fraude scientifique

      Dans son ouvrage, Diane DUQUET évoque les types de fraude scientifique

      1-1-        La fabrication de données

       Il y a pas à s'étendre longuement sur la fabrication de données: il s'agit purement et simplement de la création de résultats (en tout ou en partie) visant soit à illustrer ou à confirmer une théorie, soit à infirmer celle d'un autre chercheur. On pourrait également inclure dans la fabrication de données, la fabrication de citations qui a les mêmes visées.

      1-2-        La falsification de données

      Il s'agit de la modification de données existantes, en tout ou en partie, pour qu'elles correspondent davantage aux résultats anticipés d'une théorie ou tendent à démontrer les faiblesses d'une théorie concurrente. On peut identifier quelques zones grises en matière de falsification: l'omission de données qui paraissent aberrantes, voire fausses, parce qu'elles s'écartent trop d'autres données obtenues sur un même objet de recherche, dans les mêmes conditions d'expérimentation; le lissa e abusif des données où le résultat de l'opération est consciemment orienté en faveur de la démonstration souhaitée; la falsification de citations, que ce soit en modifiant une citation, en la tirant d'un contexte qui en modifie le sens apparent, etc. Dans la documentation consultée, ces facettes de la falsification ne sont pas toujours considérées comme des comportements frauduleux ou carrément malhonnêtes quand on y fait référence ; il y a donc matière à discussion sur ce sujet. (Duquet, 1993 :38)

      1-3-        Le plagiat

      « Le plagiat consiste à reproduire un texte, une partie d’un texte, toute production littéraire ou graphique, ou des idées originales d’un auteur, sans lui reconnaître, par des guillemets appropriés et par une indication bibliographique  convenable, la paternité des lignes en cause. Le fait d’omettre de citer ses sources (qu’elles viennent d’internet, de document papier ou autre) est un acte de plagiat. Néanmoins, il est souvent difficile d’établir une distinction entre l’inspiration, l’imitation et le plagiat. Il est donc nécessaire de définir ce qui est permis ou ce qui constitue une fraude. » Source : Charte anti-plagiat / anti-fraude de l’EIVP (En ligne)

      Selon le comité d’éthique CNRS (Comets 2017)

                Le plagiat dans la recherche scientifique consiste principalement en une appropriation frauduleuse de textes ou de résultats d’autrui. Il est considéré comme une fraude par les codes internationaux au même titre que la fabrication ou la falsification des résultats et des données. Tandis que ces dernières entravent la construction progressive des fondements sur lesquels repose la science, le plagiat porte avant tout atteinte aux chercheurs dont les écrits et les travaux sont repris, sans référence explicite. La perception de sa gravité varie selon les cultures et selon les disciplines, qui pourtant y sont toutes sujettes. Le plagiat constitue une atteinte sérieuse à l’intégrité scientifique1 et affecte les relations de confiance au sein de la communauté scientifique et entre les scientifiques et les citoyens (Comets, en ligne)


    • A lire attentivement pour mieux comprendre ce que pourrait être du plagiat!


  • Déontologie du Travail M2 SDL 2022/2023

  • Section 5

    • 2-1 L’intelligence Artificielle

      L’intelligence artificielle ou (IA)a permis la création de plusieurs applications largement exploitées par les chercheurs dans le monde entier. Marvin Lee Minsky, scientifique américain définit l’IA comme : « La construction de programmes informatiques qui s’adonnent à des tâches qui sont, pour l’instant, accomplies de façon plus satisfaisante par des êtres humains, car elles demandent des processus mentaux de haut niveau tels que : l’apprentissage perceptuel, l’organisation de la mémoire et le raisonnement critique ». (Haiech, 2020, pp. 919-923)

       

        

       

      Selon Henri Michel : « L’IA peut automatiser le classement, donnant plus de temps aux éducateurs. L’IA peut évaluer les étudiants et s’adapter à leurs besoins, les aidant à travailler à leur propre rythme. Les tuteurs d’IA peuvent fournir un soutien supplémentaire aux étudiants, en s’assurant qu’ils restent sur la bonne voie. L’IA pourrait changer où et comment les étudiants apprennent, peut-être même en remplaçant certains enseignants ».(Michel, en ligne)


    • Les mauvais usages du ChatGPT. Ecoutez bien ce qui est dit dans cette vidéo

  • Références bibliographiques